Bienfaits et consommation

Conseils de consommation de la spiruline

 

En poudre, en paillettes ou en comprimés, il est habituellement recommandé de consommer de 1 gramme à 5 grammes de spiruline par jour, en cure (de 3 semaines à 2 mois), ou tout au long de l’année.

Le dosage de spiruline utilisé pour ses bienfaits et sa consommation se situe entre 3 et 5 g. par jour. Si le dosage de départ est trop élevé, des symptômes tels que des troubles gastro-intestinaux ou des céphalées peuvent survenir. Il est donc recommandé de commencer par une dose de 1 g. par jour et d’augmenter progressivement (sur une à deux semaines), jusqu’à la dose quotidienne souhaitée.

De plus, comme la spiruline peut exercer un effet stimulant chez certaines personnes, il est souhaitable de ne pas en prendre le soir.

Pour les personnes souffrant de phénylcétonurie, il faut éviter la spiruline, car elle contient de la phénylalanine.

Aucune interaction médicamenteuse n’a été signalée jusqu’à présent.

En poudre ou en paillettes, la spiruline peut assaisonner les salades et les soupes.

Au petit-déjeuner, elle peut se mélanger (une cuillère à café) à un jus de pomme, de poire, d’orange, d’ananas, à une compote ou à un fromage blanc.   

Il est aussi possible de réaliser des recettes de cake, de taboulé, de guacamole, de pâtes, de smoothies, de riz, incorporant de la spiruline.

La spiruline, pour les sportifs

Pour les sportifs, la consommation régulière de spiruline en complément de l’alimentation permet aux muscles de récupérer plus facilement après l’effort. Elle favorise aussi le développement de la masse musculaire.

De plus, les sportifs ont un besoin accru d’agents antioxydants. La pratique sportive engendre une grande consommation d’oxygène, ce qui génère une surproduction de radicaux libres. Les radicaux libres amplifient les courbatures et les crampes, stimulent le vieillissement, et augmentent les risques de cancer et de maladies cardiovasculaires. Cette surproduction de radicaux libres doit être régulée par un apport d’antioxydants. La spiruline est justement une source d’antioxydants : β-carotène, vitamine E, zinc, sélénium, vitamine C.

Le déficit en fer et en magnésium est aussi fréquent chez les sportifs. Notamment ceux qui pratiquent un sport d’endurance (running, cyclisme, triathlon). Le fer et le magnésium contenus dans la spiruline peuvent  compenser ce déficit.  

D’une manière générale, les sportifs qui consomment de la spiruline bénéficient d’une meilleure endurance et d’une capacité de récupération plus élevée. Et cela grâce à un aliment 100 % naturel.

La spiruline, pour les végétariens et les végétaliens

L’alimentation des végétariens et des végétaliens peut générer des carences en fer, vitamines A, D et B12, en calcium, en protéines ou en zinc. Des nutriments qui sont principalement apportés par la consommation de poisson ou de viande.

Pour éviter ces carences, l’apport de spiruline (3 à 5 g. par jour) est une solution efficace et simple. Il permet d’éviter de s’interroger sans cesse sur la quantité de protéines végétales que l’on doit incorporer à son alimentation.

La spiruline, pour celles et ceux qui suivent un régime amaigrissant  

Un régime amaigrissant aura tendance à déséquilibrer l’alimentation, et à provoquer des carences. Par exemple, un régime visant à réduire la consommation de matières grasses entraînera une insuffisance en acides gras essentiels et en vitamines A, D, E et K. Un régime limitant les produits laitiers peut entraîner une carence en calcium.

Autre risque des régimes amaigrissants : une fois le régime terminé, on retourne à ses mauvaises habitudes alimentaires, et l’on reprend du poids très rapidement.

La spiruline est une alliée pour les personnes entamant un régime. Elle évite les carences et permet d’éviter les baisses de tonus. De plus, l’ingestion de spiruline trente minutes avant les repas, génère un sentiment de satiété, en agissant comme un coupe-faim.

Propriétés thérapeutiques de la spiruline

La spiruline est avant tout un aliment. Et depuis l’arrêté du 24 juin 2014, paru au journal officiel (JORF n° 0163) le 17 juillet 2014, qui « établit la liste des plantes, autre que les champignons, autorisées dans les compléments alimentaires », la spiruline est considérée comme un complément alimentaire. Cette double classification l’oblige à répondre à toutes les réglementations s’appliquant aux denrées alimentaires et aux compléments alimentaires.

Depuis les années 1980, de très nombreuses études ont été menées sur la spiruline. Elles ont démontré l’effet antioxydant, ou anti-inflammatoire de la spiruline, ainsi que sa capacité à renforcer nos défenses immunitaires. Cela n’en fait pas pour autant un remède miracle, pas même un remède d’ailleurs, contrairement à ce que certains peuvent parfois affirmer, ou suggérer, pour induire le consommateur en erreur.

Sur les vertus thérapeutiques de la spiruline, la thèse de doctorat d’Audrey Manet intitulée La spiruline : indications thérapeutiques, risques sanitaires et conseils à l’officine, datant de 2016, est un document de référence sur l’état des connaissances et des recherches existantes à travers le monde. Il convient de s’y reporter pour toute information complémentaire sur les effets thérapeutiques de la spiruline, tout en gardant à l’esprit que les études réalisées sur l’homme, sont certes encourageantes, mais restent peu nombreuses et nécessiteraient des recherches à plus grande échelle pour être jugées probantes.

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